LE TOUCHER, NOTRE LIEN ESSENTIEL AU MONDE
Effleurer, frôler, tripoter ou chatouiller… De l’étreinte affectueuse à la poignée de main que l’on se fait en guise de salutation, tout un pan de nos interactions passe par le toucher. À l’ère du covid-19, alors que les gestes barrières nous ont contraints à limiter les contacts physiques, nous réalisons à quel point ce sens est primordial…
L’éléphant la revue de culture générale, octobre 2022
A LA RENCONTRE DES ARAIGNEES, CES MAL-AIMEES
Elles sont petites, inoffensives, et pourtant on leur donne la réputation de bestioles repoussantes, voire dangereuses. En balade avec une aranéologue, on se penche sur l’univers soyeux des araignées (Reportage au bois de Vincennes).
Photographie par Mathieu Génon
Reporterre, novembre 2022
LES LICHENS, FASCINANTE FORME DE VIE ENTRE ALGUES ET CHAMPIGNONS
Il pousse autant sur les écorces des arbres que sur les vieilles pierres ou les trottoirs. Balade naturaliste en Seine-et-Marne à la découverte du lichen, un excellent indicateur de la qualité de l’air et des changements environnementaux (Reportage Parc des Rochers Gréau, Nemours).
Photographie par Mathieu Génon
Reporterre, mai 2022
L’OUIE, DES VIBRATIONS DANS NOS OREILLES
Les douces notes d’un air de musique, le bruissement des feuilles, le crissement d’une craie sur un tableau noir… Qu’il nous procure du bien-être ou qu’il nous fasse frissonner d’inconfort, le son a un impact profond sur nos émotions. Parce qu’il est invisible, difficile à dépeindre avec notre vocabulaire, nous ne prêtons pas souvent attention à son empreinte dans notre vie. Pourtant, c’est grâce à notre sens de l’ouïe que nous pouvons percevoir la parole et le langage, écouter de la musique, mais aussi détecter des dangers ou nous repérer dans l’espace…
L’éléphant la revue de culture générale, avril 2022
LE SYSTEME IMMUNITAIRE, GARDIEN DE NOTRE CORPS
Nous vivons dans un océan de micro-organismes. Dans l’air que nous respirons, sur les aliments que nous ingérons ou sur les objets que nous touchons, des formes de vie invisibles à nos yeux viennent constamment à notre rencontre. Ce sont des virus, des bactéries, des champignons ou bien des parasites. Certains sont inoffensifs alors que d’autres, qu’on dit pathogènes, nous exposent à des maladies…
Illustration par Gwen Keraval
L’éléphant la revue de culture générale, janvier 2021
MICROBIOTE, LE PEUPLE DE NOS INTESTINS
De même que la forêt abrite une vaste diversité d’espèces qui vivent en harmonie, notre corps héberge un écosystème foisonnant. C’est une étrange flore, composée d’une foule de bactéries, qui se tapit au cœur de nos entrailles. Ces bactéries se réfugient dans les intestins mais aussi sur la peau, dans la bouche ou dans le vagin, formant notre microbiote (du grec « petit » et « vie ») aux côtés des levures, virus et champignons…
L‘éléphant la revue de culture générale, avril 2020
LES HORLOGES CIRCADIENNES
Jour après jour, le ballet recommence. Les animaux diurnes s’éveillent au petit matin pour s’endormir à la nuit tombée, tandis que la faune nocturne attend l’obscurité pour vaquer à ses activités. C’est aussi lorsque les premiers rayons du soleil apparaissent que certaines fleurs s’ouvrent, alors que d’autres attendent l’après-midi pour dévoiler leurs pétales. Des bactéries aux mammifères en passant par les plantes et les champignons, presque toutes les formes de vie ont développé une horloge biologique interne qui mesure l’écoulement des heures… (Illustration : Annelyse Bournand)
L’éléphant, la revue de culture générale n°27, juillet 2019
L’ODORAT, SENS SUBTIL
Sens refoulé, négligé, l’odorat a longtemps eu une mauvaise réputation. On l’accuse dès l’Antiquité d’être un sens primitif, lié à l’animalité et inutile à la connaissance. Aujourd’hui encore, il n’est pas bon de trop le mettre en avant et c’est à grand renfort de savons et de déodorants qu’on cache les effluves inconvenants des corps. Aux côtés de la vue et de l’ouïe, il termine bon dernier dans la hiérarchie des sens. Notre désintérêt se reflète d’ailleurs dans le langage puisque le nez, sans mots pour se raconter, en est réduit à emprunter son vocabulaire aux autres sens… (Illustration : Juliette Boulben)
L’éléphant, la revue de culture générale n°25, janvier 2019
HANDICAP, QUAND L’ARCHEOLOGIE NOUS ECLAIRE
Quelle pouvait être la place d’un individu handicapé dans les sociétés anciennes ? L’archéologie funéraire permet aujourd’hui de s’en faire une idée. En plus des renseignements apportés par l’analyse des ossements, le lieu d’inhumation et les gestes appliqués au défunt sont autant d’indices qui éclairent l’histoire d’une vie. Dans cet ouvrage, l’archéo-anthropologue Valérie Delattre questionne ainsi « l’inclusion ou l’exclusion de ces “corps différents” au sein de leur propre communauté »…
Sciences Humaines n°312, mars 2019
LA LETTRE RETROUVEE DE GALILEE
Mal archivée, une lettre de Galilée vieille de 400 ans a été retrouvée dans la bibliothèque de la Royal Society à Londres. Son analyse révèle de nouveaux détails quant au conflit qui a opposé l’astronome aux autorités religieuses…
Sciences Humaines n°310, janvier 2019
DESSINER POUR MEMORISER
Quelle est la meilleure manière de retenir une information ? Si la répétition ou l’écriture sont des méthodes souvent utilisées, le dessin semble un moyen de mémorisation particulièrement efficace selon une équipe canadienne…
PERTURBATEURS ENDOCRINIENS : QUELS EFFETS SUR LEUR CERVEAU ?
Dans les années 1950, Minamata, petite ville de pêcheurs du Japon, voit apparaître des troubles neurologiques au sein de sa population. Tremblements, mouvements incontrôlés et troubles de la perception se répandent parmi les habitants de manière inexpliquée. On pense d’abord à une épidémie, jusqu’à ce que les chercheurs établissent un lien entre ces troubles et le déversement de mercure dans la baie par la société Chisso…
Le Cercle Psy n°30, septembre/octobre/novembre 2018
LE LANGAGE DES TAMBOURS D’AMAZONIE
Au Nord-Ouest de l’Amazonie, à la frontière de la Colombie et du Pérou, les tambours du peuple Bora résonnent pour envoyer des messages sur des dizaines de kilomètres de distance…
Sciences Humaines n°306, août-septembre 2018
MAMMIFERES, LA NUIT EST LEUR REFUGE
Alors que les populations humaines étendent sans cesse leurs territoires, les espaces naturels se réduisent et il devient difficile pour la faune sauvage de trouver refuge…
Sciences Humaines n°308, novembre 2018